ROSALIE PARENT

Elle brûle


Tableau de lumières et d’ombres. 

Les flammes étaient hautes.

La mort dansait, sauvage. 

J’ai ressenti comme un grand cri au travers. 

Le corps se souvient peut-être. 

Tu as mis le feu, tu as terminé la nuit. 

C’est allé très vite, mes mains cachaient tes yeux. 

On a roulé jusque dans la vallée noire, fatigués. 

Nos corps en ronce, on s’est couchés près d’elle pour se rassurer.

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